MENU

mardi 8 mai 2018

Tout petit Cambodge que celui de 1863


Même si sur les cartes suivantes de 1863 et 1867 (plus loin sur cette page) la frontière représentée par le Mékong semble peut être un peu excessif.Il semble toutefois que le territoire du Cambodge s'étendait que juste un peu au-delà de la rive gauche du Mékong (cf carte de 1873) mais n'atteignait pas Brelam au main des minoritaires tel que les Stiengs considérant Khmers ou Français comme des colonisateurs. Stung Treng était Siamoise comme le Laos.


Chhlong était une porte par le Prek Chhlong vers les minoritaires Stiengs et Bonong (ou Pennongs) empruntées par les missionnaires au XVIIeme siècle et XVIII eme siècle.



Pu Combo, 6eme partie révolte de1866-1867 : le devenir de ses lieutenants


Le devenir des deux principaux lieutenants de Pucombo, A-Nong et A-Chreng
En mars 1868, les deux principaux lieutenants de Pucombo, A-Nong et A-Chreng, retirés chez les peuplades sauvages de l’Est, où ils vivaient assez malheureux, firent une pointe dans la province de Thbong-Khmum, afin de s’approvisionner et d’enlever quelques hommes du peuple et des bestiaux dans le but de les employer à cultiver le riz pour leur subsistance.
À la fin de mai 1868, le prince Prea-Kêu-Féa, qui s’était rendu à Saïgon après la mort de Pucombo et la pacification du pays, afin d’y aller prendre sa famille, s’embarqua pour rentrer définitivement au Cambodge sur un petit vapeur qu’il avait acheté. Il arriva à Phnom-penh le 3 juin 1868. L’entrevue des deux frères fut courtoise et, en apparence, cordiale ; ils se firent réciproquement quelques cadeaux, ce qui est un signe d’estime et d’affection réciproques.
Au mois de décembre 1868, A-Chreng, l’ancien compagnon de Pucombo, retiré chez les sauvages Stiengs, écrit au roi une lettre respectueuse par laquelle il lui demande pardon pour environ deux mille anciens rebelles, qui, renonçant à une vie d’aventures, se décident à rentrer dans leur villages. A-Chreng faisait en même temps hommage au roi d’un tam-tam de deux superbes défenses d’éléphant.
En avril 1872, A-Chreng envahit Thbong-Khmum avec une bande de quatre cents individus de toutes les races de l’Indo-Chine. Il fut rejeté dans les forêts par le gouverneur de cette province à la tête de ses administrés.
En juin 1875, A-Nong, le bras droit de Pucombo, qui n’avait plus donné signe de vie depuis la mort tragique de son chef, fit une incursion, à la tête de gens armés, dans la province de Thbong-Khmum. Il fut bien vite repoussé et poursuivi jusque dans ses forêts. A-Chreng étant mort, A-Nong était le seul chef influent qui restât de la dernière insurrection. 
Après l’échec qu’il venait de subir, A-Nong fit quelques avances à l’autorité française, qui de son coté, lui donna des avis et le décida à ne plus rien entreprendre contre le Cambodge. Moyennant un faible tribut annuel qu’il paya au roi, A-Nong et ses compagnons furent autorisés à rester sur un territoire habité jusque-là par une tribu sauvage tributaire du Cambodge.

Pu Combo, 5eme partie revolte de 1866-1867 la mort de Pu Combo


La mort de Pucombo.
A la date du 23 novembre 1867, on signala de Tayninh que Pucombo, revenu du Laos, rentrait en campagne. Comme on cherchait à savoir la direction qu’il avait pu prendre, la nouvelle arriva qu’il avait été tué à Compong-soai par la population de cette province, et sur l’instigation de son gouverneur poussé lui-même par le résident français, M. le lieutenant de vaisseau Pottier, qui rendit de grands services pendant cette guerre si difficile, qui usa ses forces à vouloir, malgré une faible santé, faire face à tous ses devoirs, et qui mourut quelques années après d’une maladie terrible dont il avait pris le germe au Cambodge.
Nous croyons devoir donner ici quelques détails sur la mort du célèbre rebelle qui nous tint pendant dix-huit mois en campagne, et qui finit par se rendre maître de tout le royaume, Phnom-penh et Oudong exceptés.

Pu Combo, 4eme partie la retraite


Après leur échec dans le voisinage de Oudong, les bandes insurgées s’étaient répandues dans les provinces situées entre le Mékong et le bras du lac, à Compong-Soai surtout où les habitants protestaient hautement contre la suspicion en laquelle on tenait leur vieux gouverneur, qui cependant tenait campagne pour le compte du roi à la tête d’une bonne partie de ses administrés. Ce fut alors que le représentant du protectorat français, désireux de voir finir une révolution qui menaçait de s’éterniser, se mit en relations avec le gouverneur influent dont nous venons de parler, lui promit l’appui du gouvernement français pour le faire rentrer en grâce, et le décida, enfin, à agir contre Pucombo personnellement. Nous verrons par la suite que ce fut ce vieux mandarin qui débarrassa le gouvernement du roi du plus terrible ennemi qu’il n’eut jamais.

Pu Combo, 3eme partie : menace sur Norodom et Oudong



Lorsque Pucombo apprit les concentrations de troupes françaises en Cochinchine pour s'opposer à lui, il s’éloigna et trouva partout sur son passage les populations disposées à le suivre. Ce fut alors qu’il conçut l’espoir de conquérir le royaume et de s’emparer du pouvoir suprême.

Pu Combo, 2eme partie les débuts de la revolte de 1866 en Cochinchine avec Assoa, autre prétendant, (extraits principalement de l'histoire du camobidge de Moura)


 Le 23 avril 1865, un Cambodgien se présentait devant l’administrateur de l’arrondissement français de Tayninh pour lui demander l’autorisation de s’établir sur son territoire. Il se disait issu de la famille régnante au Cambodge et petit-fils du roi Ang-Chan. Il racontait l’histoire de ses malheurs et les motifs qui l’avaient fait éloigner et se tenir caché pendant trente-deux ans dans le Laos. Cet individu se nommait Pucombo. 

Pu Combo, 1ère partie Révolte de 1866 - Pou Combo apparait à Kratié



1866 - 1ercontact à Kratié avec le rebelle Pu combo, 
aventurier se faisant passer pour le petit-fils du roi Ang Chan et revendiquant à ce titre le trône du Cambodge

L'hinterland du Cambodge (Entre le Vietnam et le Mékong au Cambodge principalement la région de Thbaung-Khmoun) ne cesse durant les premières années de notre installation, d'offrir une retraite assurée à tous les aventuriers et à tous les bandits qui se révoltent contre Norodom. Le premier de ces rebelles est le fameux Pucombo, Kuy d'origine (Adhémard Leclere le situe plutôt d'origine Rodès), qui se fait passer pour le prince Pucombo, petit-fils du défunt roi Ang-Chan.